Ce jour, vendredi 25 Septembre 2020, le nouveau Président de la transition, Bah N’DAW et son Vice-Président le Colonel Assimi GOITA ont prêté serment le tout sous l’œil vigilant, inquiet et menaçant de la CEDEAO.

Qui est ce Monsieur à qui le CNSP a confié le bateau Mali ?
Il est sûrement moins connu de tous et semble arriver contre toute attente, qu’on serait tenté de dire qu’il est  »Président par accident’’. Mais devrions-nous désespérer pour autant ?

Je ne connais de lui que ce que la plupart d’entre vous connaît déjà. C’est-à-dire qu’il est un ancien ministre, qu’il a du cran pour démissionner et qu’il est plus âgé que le Mali de 10 ans. D’après ce qui se dit, il ne traînerait pas de casseroles derrière lui et serait un homme intègre et patriote. Somme toute, il semble susciter l’espoir chez nombre de nos compatriotes.

Il est vrai que la façon dont il a été désigné n’a pas plu à certains notamment une frange du M5 RFP. Ce mouvement qui avait pour objectif principal de faire démissionner le Président IBK et sans lequel le CNSP n’aurait pas existé !
Le mode de désignation du Président de la transition à fait l’objet de critiques souvent fondées. Cependant, nombreux sont les malien/nes qui adhèrent au choix de l’homme désigné Président.

Je pense qu’à l’heure où nous sommes, notre pays a été très fragilisé par les nombreuses grèves, marches et autres meetings et qu’il est temps de quitter cette situation et tourner vers l’avenir sous peine de plonger le Mali dans une situation de crises chroniques qui étoufferaient son développement et l’entraîneraient dans un cycle infernal qui l’obligerait à repartir à chaque fois de zéro !

Nous devons donc soutenir et accompagner le nouveau Président de la Transition car son échec sera fatal pour notre cher Mali. Je rappelle que le propre d’une transition est de ramener un pays vers son mode de gouvernance normal en faisant un focus sur ce qui est à la fois essentiel et urgent. En cela je pense que la carte « Bah N’DAW » est comme dirait l’autre ‘’VENDABLE’’.
Il a de l’expérience pour avoir été ‘’Aide-de-camp du Président Moussa TRAORE et ministre sous IBK. Il serait à équidistance de toutes les parties prenantes et ne devrait pas être accusé de soutenir telle ou telle candidature. Cette nomination a aussi pour avantage de permettre aux hommes politiques de mieux se concentrer sur les élections prochaines (présidentielle et parlementaires).

Il est tout de même impératif de désigner un Premier ministre civil pour ne pas heurter davantage certaines sensibilités du pays et donner l’impression aux partenaires du Mali de vouloir s’accaparer du pouvoir.

En attendant, bon vent aux deux nouveaux hommes forts du Mali