Il y’a 60 ans, un jeudi 22 septembre 1960, que notre mère patrie, le Mali, a accédé à l’indépendance et à la souveraineté. Cela suscite en nous, une vraie fierté !
Cependant, force est de constater 60 ans après, que le bilan n’est pas celui dont je rêverais si j’étais un des architectes de l’indépendance en 1960 !
60 ans après j’aurais aimé que mon Mali soit capable de nourrir tous ses enfants en tirant profit des kilomètres carré de ses terres cultivables. Ainsi nous n’aurions plus parlé de mal nutrition ni de famine.
60 ans après, j’aurai aimé que mon Mali dispose de l’un des meilleurs systèmes éducatifs au monde et que tous ses enfants en bénéficient. Ainsi nous pourrions mieux faire face à nos défis de développement et de progrès.
60 ans après, j’aurai aimé que mon Mali dispose d’un système de santé à la pointe de la technologie et accessible à tous et à toutes. Ainsi aucun/e malien/ne ou personne vivant sur le sol malien ne mourrait du paludisme ou d’autres maladies bénignes.
60 ans après, j’aurai aimé que mon Mali puisse donner un emploi décent à toute sa jeunesse et leur assurer de meilleures perspectives professionnelles et sociales. Ainsi, l’énergie vitale de la Nation ne serait pas perdue sur les routes ou dans les pays dits développés.
60 ans après, j’aurai aimé que mon Mali dispose de suffisamment d’infrastructures moderne et fiable. Ainsi, hôpitaux, hôtels, routes et bien plus ne feraient plus défauts.
60 ans après, j’aurai aimé que mon Mali soit uni, riche et fier de sa diversité, où les peuples vivent en paix et en harmonie. Ainsi, l’amour règnerait entre les peuples à la place de la haine et de la division.
60 ans après, j’aurai aimé que la justice de mon Mali puisse inspirer confiance à ses enfants. Ainsi, l’injustice, la corruption et d’autres crimes n’auraient pas prospéré chez nous.
60 ans après, j’aurai aimé que les droits des femmes de mon Mali soient respectés et qu’elles ne souffrent d’aucune forme de violence ou d’iniquité. Ainsi le pays tirerait le meilleur bénéfice du genre.
60 ans après, j’aurai souhaité que mon Mali dispose d’une des meilleures forces de sécurité et de défense au monde. Ainsi, ses forces défendraient le peuple, la République et les valeurs démocratiques et le nom Mali ferait trembler nos ennemis.
60 ans après, j’aurai souhaité que mon Mali soit à la pointe de l’innovation de la recherche scientifique, technique et technologique. Ainsi, nous serions à l’avant garde et non à la traîne.
60 ans après, j’aurais souhaité pour mon Mali, que des puissances étrangères, souvent coloniales, ne soit pas perçues comme faiseur de roi ! Ainsi, seule la voix de la malienne, du malien serait souverain !
Au cours des 60 dernières années, ces souhaits étaient tout à fait à notre portée si nous avions été vraiment indépendants.
Je pense que nous n’avons jamais été indépendants. La vraie indépendance doit se manifester dans le mental et se traduire dans nos actes.
Agissons ! Plus que jamais l’avenir nous tend la main pour nous affranchir, devenir véritablement un peuple indépendant, souverain, riche, prospère et radieux car nous sommes fiers et bénis d’être maliens.
Bonne fête de 22 septembre !
Que Dieu vous Bénisse, que Bénisse le Mali !
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